Le premier anniversaire de l’élection du pape François est l’occasion d’une abondante production littéraire qui semble libérer la parole sur la papauté.
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Extra omnes !
Il y a quelque chose de choquant, et au final de pathétique, dans ce refus, exprimé par certains dans l’Église, de voir les médias commenter librement la prochaine élection pontificale.
(billet publié initialement sur le blog de René Poujol)
Au service de sa divine Majesté
[cet article a déja été publié sur le blog de l’auteur : http//chretienencetemps.wordpress.com]:
Le siège de Pierre est vacant. Benoît XVI, souverain pontife émérite, après avoir souhaité bonne nuit à la foule réunie à Castel Gandolfo s’est retiré dans la paix pour se consacrer à l’étude, à la prière et… à son piano. Voilà une situation inhabituelle pour l’Église catholique et ses fidèles : faire comme si Benoit XVI n’était plus de ce monde, alors qu’en fait il est mais comme souverain pontife émérite. Ces derniers jours du pape sortant ont été d’une grande intensité et pas seulement dans le registre de l’émotion. Benoît XVI est resté cet « humble serviteur à la vigne du Seigneur » et a invité les fidèles de l’Église qu’il a servie durant presque huit ans comme successeur de Pierre à se tourner vers Celui qu’il n’a jamais cessé de servir : le Dieu père, fils et Esprit Saint.
Le Pape renonce, vive le Pape !
Si, depuis Grégoire XII en 1415, aucun pape n’avait renoncé à son pouvoir temporel et spirituel, Benoît XVI, premier pape allemand depuis le XIIème siècle, au pontificat marqué de nombreuses controverses, fait montre aujourd’hui de courage, d’humilité et de grandeur. Une attitude digne et responsable, qui résonne d’une étonnante modernité dans une Église catholique pourtant régulièrement vouée aux gémonies pour ses « conservatismes » et ses « crispations ».
Un exemple à méditer selon l’équipe qui anime notre blog.